Mabon marque l'équilibre parfait entre la lumière et l'obscurité.
Après cette fête, toutefois, l'équilibre tourne en faveur de l'obscurité, de sorte que cette fête est imprégnée d'une certaine tristesse, comme si on disait au revoir au meilleur de l'été.
Dans le cycle de l'année, Mabon est à l'ouest (la place du crépuscul et pour nos ancêtres, la direction vers laquelle se dirigeait l'âme après la mort).
A cette époque, on entre dans l'obscurité. De nombreux mythes de par le monde parlent de l'époque d'obscurité et de stérilité d'hiver. C'est le moment de se rendre dans l'obscurité avec certains de ces personnages mythiques pour trouver la sagesse, la vérité et le savoir ésotérique.
De même, c'est le bon moment pour rejeter la tristesse et ranger le passé là où est sa place : derrière soi.
À Mabon, bien que "le corps" du Dieu soit mort à Lughnasadh, son "esprit" erre toujours sur la terre. Dans certaines traditions, il cherche à prendre la Déesse, sous son aspect de la Crone (la Vieille), et à l’amener dans l'Autremonde avec lui. Nous devons renvoyer cet « esprit » sur sa voie, afin qu’il puisse renaitre à Samhain dans l’Autremonde. Nous devons le banir afin de garantir son retour à temps dans l’Autremonde. Mabon, le « sabbat mineur » apporte à nouveau la promesse du prochain « sabbat majeur », de la même manière qu’il est la mémoire du précédent. C'est à Samhain que le Dieu, dont le souvenir s'attarde toujours à la fin de l'été, à Mabon, s’éloignera définitivement de ce monde.